Pour étendre la couverture de l’assurance maladie en Afrique, certains pays expérimentent déjà le système d’assurance maladie universelle et d’autres viennent de faire le premier pas. Le sujet fait partie des priorités.

Le sujet évolue progressivement.

Au Togo, le parlement a adopté en Septembre 2021, un projet de loi instituant l’assurance maladie universelle au Togo. Il faut rappeler que pour l’heure 500.000 Togolais bénéficient d’une assurance maladie, principalement des fonctionnaires. 

Certains gouvernements africains mettent en place des systèmes d’assurance maladie obligatoires pour le secteur formel, fonctionnaires ou salariés des entreprises privées, financés via les cotisations des employés et des employeurs.

C’est le cas de la Côte d’Ivoire où depuis Octobre 2019, l’assurance maladie est devenue obligatoire pour l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire, Ivoiriens comme non Ivoiriens. La Couverture Maladie Universelle (CMU) comprend deux régimes. Un régime Général de Base (RGB), contributif, à raison de 1 000 FCFA par mois et par personne, ainsi qu’un Régime d’Assistance Médicale (RAM), non contributif, pour les personnes démunies qui étaient exclues du système de santé. D’ici 2015, 2,5 millions de personnes devrait bénéficier du Régime d’Assistance Médicale.

Le Rwanda est souvent cité en exemple pour son assurance maladie obligatoire. 98% de la population est couverte depuis 2006, un taux bien plus élevé qu’aux Etats Unis.

Au Bénin, après une expérience pilote de deux ans, la réforme de l’assurance maladie universelle est entrée en vigueur le 1er janvier 2022.

En 2003, le Ghana a mis en place un régime national d’assurance maladie (NHIS) afin de fournir une couverture maladie universelle à l’ensemble de la population. Alors que chaque citoyen ghanéen contribue, à travers la TVA, au financement du NHIS, 82% de la population n’en bénéficiait toujours pas en 2012.

Les pauvres paient eux-mêmes les traitements

En Afrique, 60 à 70 % des dépenses de santé sont payées par les ménages directement aux établissements de santé, contre 46 % en moyenne dans le monde. Un accident grave de santé peut ainsi entraîner des dépenses « catastrophiques », forçant ces ménages à vendre leurs biens, à s’endetter ou à déscolariser leurs enfants  pour couvrir leurs frais médicaux.

Les cotisations sont fixées selon les revenus

Les modes de financement passent par les cotisations des assurés selon des critères variables en fonction de son salaire.

Sources : https://www.rfi.fr/fr/hebdo/20171027-sante-assurance-maladie-progresse-petits-pas-afrique

https://www.dw.com/fr/lassurance-universelle-en-afrique-encore-du-chemin-%C3%A0-faire/a-60127838

https://www.agenceecofin.com/sante/1410-92349-assurance-maladie-universelle-le-parlement-togolais-adopte-le-projet-de-loi

L’assurance maladie en Afrique en quelques chiffres

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